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Comment ?

Durée de vie

Éviter de remplacer les équipements qui fonctionnent encore et penser à les faire réparer lorsqu’ils ne fonctionnent plus.

 

Prendre soin des équipements et des appareils pour prolonger leur durée de vie.     

Bien entretenir le matériel avec des protections anti-virus pour éviter les pannes.

 

Smartphones, tablettes et ordinateurs ont un impact considérable sur l’environnement. Avec l’extraction de métaux et de terres rares, la consommation croissante d’énergie et les déchets électroniques non-recyclés, les équipements représentent 47% des émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique. La surconsommation de produits numériques n’est donc pas soutenable, or 88% des Français changent de téléphone alors que celui-ci est toujours en état de fonctionner, et certains fabricants continuent d’utiliser des procédés d’obsolescence programmée pour inciter au rachat (Source : ADEME). La loi de transition énergétique de 2015 condamne pourtant ces pratiques d’obsolescence programmée.

 

>>> Allonger la durée de vie des appareils électroniques est le geste le plus important.

Recyclage & reconditionnement

 Le bon recyclage des déchets électroniques nécessite la mise en place d’une collecte sélective.

 

Les déchets doivent être acheminés à des points d’apport volontaire, ainsi ils peuvent être réparés, réemployés ou recyclés.

 

Les matières récupérées vont permettre de produire de nouveaux équipements sans avoir recours à de nouvelles ressources.

 

L’intérêt est de limiter à la fois le prélèvement des ressources naturelles, la pollution qui y est liée et le gaspillage des matières premières. Les appareils usagés peuvent être ainsi recyclés.

 

Des centres de recyclage spécialisés et certaines ressourceries peuvent proposer des équipements d’occasion.

 

 Le matériel reconditionné ou d’occasion permet de prolonger la durée de vie des équipements.

 

Dans le cas de l’achat d’un appareil neuf, il est judicieux de se tourner vers un appareil économe en énergie et durable (réparable, résistant aux chocs, recyclable).

 

Des labels existent garantissant la durabilité des appareils numériques, tels que l’Ecolabel européen l’EPEAT, l’Ecolabel nordique l’Ange Bleu ou la certification TCO. Gage de durabilité, ces labels indiquent également la présence ou non des substances nocives pour la santé. (Source : La face cachée du numérique, ADEME).

Éco-gestes au quotidien

Le numérique possède de nombreux avantages et les outils numériques s’avèrent bien utiles pour atteindre certains objectifs. Il est toutefois important de réfléchir avant d’envoyer une vidéo, une photo, un mail… en se demandant si c’est vraiment indispensable.

 

En effet, en plus de la consultation des services de messagerie et la navigation pour la recherche d’informations, la fréquentation des réseaux sociaux et les services d’abonnement à des contenus vidéo est, quant à elle, en forte hausse.

 

Penser à éteindre les appareils en veille (ordinateurs, écrans, imprimante et scanner, box et tous types de périphériques. Afin de réduire la consommation d’énergie, il est recommandé de brancher les équipements sur une multiprise à interrupteur et l’éteindre lorsqu’ils ne sont pas utilisés, les appareils électriques pouvant être très énergivores, même lorsqu’ils sont éteints.

 

Pour y remédier, des comportements plus sobres permettent de limiter les pertes d’énergie tout en faisant des économies. En cas d’absence, veiller également à éteindre l’interrupteur d’alimentation de la box internet.

 

Il existe des astuces pour recharger les téléphones en faisant des économies d’énergie.

 

Certains créneaux horaires sont à éviter : la période de 8h à 13h et entre 17h30 à 20h30, créneaux très sollicités car l’activité économique est plus intense.

 

La règle la plus simple est de débrancher les appareils électroniques de leur chargeur lorsque celui-ci est complètement chargé.

 

Cela augmentera par ailleurs la durée de vie des équipements.

Éco-gestes au travail

Diminuer les marges, les sauts de page en réduisant la taille et la police.

 

Il existe des polices écoresponsables téléchargeables, économiques en encre (Garamond, par exemple ou Ecofont, une police de texte écologique) qui réduisent le volume d’encre lors de l’impression car elles sont plus légères. Elles allègent aussi le poids des mails et des documents stockés (Ryman Eco, par exemple).

 

Imprimer si possible en mode recto verso, plusieurs pages par feuille, en mode brouillon, en noir et blanc.

 

Par ailleurs, préférer le papier 100% recyclé ou les feuilles de brouillon pour les documents n’ayant pas vocation à durer dans le temps.

 

Éviter de multiplier les appareils en préférant un appareil multifonction qui permet à la fois d’imprimer, photocopier et scanner que trois appareils indépendants consommant trois fois plus.

 

Privilégier également les imprimantes qui permettent de remplacer chaque couleur indépendamment.

 

C’est en réduisant la taille des fichiers et en compressant les images présentes dans tous les documents que l’on économise de la place sur les disques.

 

Les options de compression permettent de réduire à la fois la taille des fichiers et les dimensions des images selon les besoins, telles que l’affichage sur écran ou dans la messagerie électronique qui sont des fonctionnalités disponibles dans les versions de bureau de la suite office.

Modes et fonctions des objets connectés

Il s’agit essentiellement des fonctions GPS, Wi-Fi, Bluetooth des smartphones ou tablettes.

 

Même si la désactivation de la localisation des téléphones est effective, il est toujours possible de voir les annonces et les résultats de recherche à proximité en fonction de l’adresse IP. Il est recommandé de désactiver la localisation et de l’activer uniquement quand c’est nécessaire.

 

Même lorsque le Wi-Fi est déconnecté, les téléphones recherchent un réseau et émettent un signal. Celui-ci permet la localisation dans des zones où le GPS ne fonctionne pas tels que les centres commerciaux, les aéroports et les réseaux de transports urbains.

 

Penser à activer le mode « économie d’énergie » sur les ordinateurs ou le mode « avion » pour les smartphones afin d’augmenter leur autonomie.

 

Il suffit de bien paramétrer les appareils en sélectionnant les options « économiseur de batterie ». D’ailleurs, ce mode se déclenche automatiquement lorsqu’il ne reste que 15% d’autonomie.

 

Les téléphones portables restent allumés plus longtemps, tout en permettant d’accéder à certaines fonctionnalités. Sa résolution sera quelque peu diminuée ainsi que sa luminosité.

 

Bien penser à fermer ou supprimer les applications inutilisées sur les smartphones.

Types de stockage à privilégier

Privilégier les dépôts sur le Cloud plutôt que les pièces jointes dans les mails.

Mutualiser les équipements et les fichiers sur le Cloud, les données étant stockées en ligne de façon sécurisée.

Optimiser les fichiers stockés en ligne pour ne garder que l’essentiel.

Penser à mettre à jour ses données sur le Cloud et le nettoyer afin de réduire sa consommation numérique car de plus en plus d’entreprises y partagent désormais leurs fichiers.

Il est préférable d’enregistrer ses données en local plutôt que sur le Cloud car les data centers sont constamment alimentés pour être accessibles 24/24H et 7/7J.

 

Privilégier le stockage des données en local est plus écoresponsable. Les données sont enregistrées sur la mémoire des appareils ou peuvent être stockées en externe grâce aux Cloud, ces espaces de stockage étant souvent gratuits mais très énergivores.

 

Il est donc important de trier, de classer, d’archiver ou de supprimer les données régulièrement.

 

Désactiver également les transferts automatiques depuis le téléphone vers les services en ligne.

 

Les solutions d’hébergement des données sont multiples : l’hébergement sur site est recommandé. Une box (serveur de stockage) accueille les données et applications localement au sein des entreprises sur réseau, cryptées et compressées avant d’être stockées sur disques durs, présents dans la box.

 

Il existe des hébergements multi-sites (box to box) mais aussi hybrides (box to cloud).

 

L’hébergement cloud nécessite, quant à lui, le stockage dans des data-centers.

 

Il existe des services en ligne gratuits et sécurisés pour des fichiers volumineux. Ces services de stockage gratuits sur le cloud sont nombreux et n’offrent pas tous les mêmes avantages, ni même garanties, notamment en ce qui concerne la sécurité.

 

Le partage de fichiers est évidemment plus écoresponsable en offrant la possibilité de configurer une protection par mot de passe, la durée d’expiration (jusqu’à 30 jours), ainsi que le nombre de téléchargements autorisés.

Mieux naviguer sur le web

Il est possible d’installer un bloqueur de publicités.

 

Il suffit de paramétrer les autorisations afin de désactiver pop-up et redirections. Outre sa compatibilité avec les principaux navigateurs web, Adblock, par exemple, propose une application pour bloquer les publicités sur les smartphones.

 

On peut également désactiver et contrôler les annonces provenant des différents annonceurs.

 

L’extension de navigateur offre par ailleurs la possibilité de bloquer les publicités sur le web et propose des fonctionnalités personnalisables pour un contrôle avancé.

 

Optimiser la navigation permet de consommer moins d’énergie.

 

Utiliser les marque-pages et consulter l’historique de navigation. Penser également à enregistrer dans les favoris les sites les plus visités pour y accéder plus rapidement.

 

Préférer un navigateur moins énergivore. D’après une étude du Green Code Lab pour l’ADEME, Chrome consomme plus d’énergie qu’Internet Explorer ou Firefox par exemple.

 

Limiter le nombre de fenêtres et d’onglets ouverts lors d’une recherche sur internet.

 

Optimiser de préférence les requêtes sur Internet en tapant l’adresse des sites recherchés. Lorsqu’on saisit directement l’adresse web dans la barre d’adresse, on divise par quatre les émissions de gaz à effet de serre générées. L’utilisation d’un moteur de recherche augmente la consommation énergétique de la requête web.

 

Il est par ailleurs préférable d’utiliser des mots-clés pour ses recherches.

Optimiser ses emails

Alléger les mails envoyés en privilégiant les fichiers compressés, en basse définition et penser à supprimer les pièces jointes dans les mails de réponse.

 

Limiter les pièces jointes et les liens hypertextes lors de l’envoi de mails. Eviter d’inclure systématiquement une signature électronique, celle-ci alourdit le mail à chaque envoi.

 

Penser à bien supprimer régulièrement vos mails et archiver uniquement les plus importants. Ainsi l’interface sera d’autant plus propre et mieux organisée.

 

Sélectionner des outils en ligne pour gagner en sobriété (Clearfox a développé un outil pour bénéficier d’une plus grande clarté numérique : suppression et/ou blocage des newsletters inutiles et des messages inopportuns).

 

Vider régulièrement votre corbeille à mails pour réduire la consommation de stockage.

 

Se désabonner des newsletters non lues pour ne pas surcharger les boîtes mails et éviter la surconsommation des serveurs sur lesquels sont stockés les archives de mails.

 

La messagerie instantanée est moins gourmande en énergie. Elle permet une communication en temps réel de manière synchrone. Son principal avantage est le gain de confort et de temps.

 

Les échanges sont plus fluides, avec une historique plus facile d’accès et mieux organisé qu’une logue suite d’emails.

 

Les services de messagerie peuvent être dédiées aux appels vocaux et aux messages chiffrés. Ces applications sont généralement considérées comme des applications de messagerie les plus sûres du marché, très faciles d’utilisation et personnalisables.

Quelle connexion choisir ?

Les connexions filaires en fibre optique et ADSL sont source d’économie.

 

En effet, la consommation d’énergie en connexion Wi-Fi, lors d’un échange de données à bande passante consommée identique, est très inférieure à celle utilisée en 4G.

 

Désactiver le WI-FI de la box internet lorsque celui-ci n’est pas utilisé.

Mieux gérer ses flux de données

Limiter le streaming vidéo et/ou réduire sa qualité en modifiant les propriétés de connexion et en choisissant la définition en connexion limitée. Ceci permet de réduire le poids des contenus hébergés sur les serveurs. Mais ceci permet également de mettre les données au plus près des usages ou les mettre en cache, et surtout une meilleure optimisation des flux.

 

Il s’agit de réduire la qualité des vidéos consultées sur internet par défaut le plus souvent possible et d’éteindre les caméras lors des visioconférences quand ce n’est pas nécessaire.

 

Il faut s’interroger sur la pertinence de la diffusion de vidéos qui peuvent être proposées en qualité audio.

 

Le développement des services numériques plus légers qui ne provoquent pas le visionnage automatique de vidéos est d’actualité. Un guide de bonnes pratiques de conception de services numériques propose un Référentiel Général d’Écoconception de Services Numériques (RGESN) mené dans le cadre de la mission interministérielle « Green Tech » co-pilotée par la DINUM, la direction interministérielle du numérique, le Ministère de la Transition Écologique mais également l’ADEME (l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et l’Institut du Numérique Responsable.